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Remise des insignes de Chevalier dans l'ordre national du Mérite à Frédéric Fougerat, le 17 septembre 2007

17 septembre 2007

Album photos

Philippe_Salle_et_Frederic_Fougerat

Frédéric Fougerat et Philippe Salle, ancien président du Groupe Vedior France, directeur général du groupe de services pétroliers Geoservices.

 

 

 

 

 

Michel_Noir_et_Frederic_FougeratFrédéric Fougerat et Michel Noir, ancien ministre, ancien député-maire de Lyon, président de SBT (Scientific Brain Training)

 

 

 

 

 

Frederic Fougerat et Dominique Sopo, président de SOS RacismeFrédéric Fougerat entouré de Boujema Hadri, conseiller en formation VIT, Dominique Sopo, président de SOS Racisme et Saïd Hamouche, directeur général d'APC recrutement

 

 

 

 

 

Fréderic Fougerat et Stanislassia Klein, créatrice de la maison Stella CadenteFréderic Fougerat et Stanislassia Klein, créatrice de la maison Stella Cadente. (Crédit photo : Isabella Vincenti).

Frédéric Fougerat, Roger Serre et Mireille PallaresFrédéric Fougerat entouré de Roger Serre, directeur général du groupe IGS et Mireille Pallares, directrice de l'ISCPA Institut des medias de Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

Philippe_Birman__Frederic_Fougerat__Marie_Paule_BirmanFrédéric Fougerat entouré de Philippe Birman, président de CMP et de son épouse Marie-Paule (Crédit photo : Isabella Vincenti).

 

 

 

 

 

Frédéric Fougerat et Benson DiakitéFrédéric Fougerat et Benson Diakité, producteur délégué de l'antenne monde RFI

_MG_7980Frédéric Fougerat et Pierre Pasche, premier maire-adjoint honoraire de Maisons-Alfort

_MG_8069Frédéric Fougerat et Abdel Belmokadem, président de NES

_MG_8062Frédéric Fougerat entouré de Ursula Oger, maire-adjoint de Lisieux, Rachel Douadi, conseillère municipale et Eric Lehericy, maire-adjoint et vice-président de la communauté de communes du Pays d'Auge

 

Henri_Plagnol_et_Frederic_FougeratFrédéric Fougerat et Henri Plagnol, ancien ministre, député-conseiller général du Val-de-Marne

Franck_Attal__Fr_d_ric_Fougerat_et_Isabelle_ValentiniFranck Attal, Frédéric Fougerat et Isabelle Valentini ( Crédit photo : Isabella Vincenti).

Frederic_Fougerat__Pierre_Guieu_et_ses_enfantsFrédéric Fougerat avec Pierre Guieu et ses enfants

_MG_8055Photo d'amis

Frederic_Fougerat___John_Nurtun_Vedior_s_PA_DirectorFrédéric Fougerat et John Nurten, Vedior's Director of publics affairs

_MG_8041La décoration :

La décoration du Mérite est une étoile à six branches doubles émaillées de bleu, surmontée d'une bélière formée de feuilles de chêne entrecroisées. Le centre de l'étoile est entouré de feuilles de laurier entrecroisées ; l'avers présente l'effigie de la République avec cet exergue « République française » et le revers deux drapeaux tricolores avec l'inscription « ORDRE NATIONAL DU MERITE » et la date « 3 décembre 1963 ».

 

 

 

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17 septembre 2007

20h - Discours de Frédéric Fougerat, chevalier dans l'ordre national du Mérite

Discours de Frédéric Fougerat, chevalier dans l'ordre national du Mérite

Frederic_FOUGERAT_discours_ONMMadame la ministre,

Messieurs les ministres,

Monsieur l’ambassadeur,

Messieurs les présidents,

Mes très chers amis,

Pour commencer, permettez moi de remercier, de vous remercier, madame la ministre, pour votre accueil, et pour avoir acceptez sans condition, ni réserve, de nous recevoir ce soir à la maison de l’Europe de Paris.

Et alors qu’il aurait été légitime que vous me remettiez vous-même cette décoration, en nous recevant dans vos murs, vous avez eu l’élégance de partager ce moment avec Philippe Salle, ancien président du Groupe Vedior France.

J’en suis évidemment touché et je vous en remercie.

A toi Philippe, merci d’avoir accepté sans condition ni réserve de me remettre cette décoration, à l’instant même ou je te l’ai proposé.

Ceux qui te connaissent le savent, tu préfères être dans l’action plutôt que dans la représentation, je suis donc tu le sais, touché et heureux que tu sois mon remettant.

Alors, jusqu'à présent mon travail consistait notamment à écrire des discours pour les présidents d’exécutifs dont j’étais le collaborateur et qui recevaient eux-mêmes une décoration.

_MG_7960Pour vous faire une confidence, il est donc, je peux vous le dire, beaucoup plus simple d’être la plume d’un autre que de devoir écrire son propre discours. D’habitude je me cache pour écrire derrière la personnalité d’un autre, aujourd’hui je dois me livrer à vous.

Et pour vous faire une autre confidence, cette fois , sur ma façon de travailler, sur ma technique de rédaction, mes discours se construisent et mûrissent petit à petit dans mon esprit, et tout d’un coup me vient la nécessité, parfois en urgence, de les coucher sur le papier.

En l’occurrence, couché, c’est moi qui l’était, dans un hôtel de Singapour, au début du mois d’août, sur le chemin des vacances, quand en pleine nuit, réveillé et en pleine forme au cause du décalage horaire, particulièrement difficile quand on arrive en Asie, j’ai pris du papier à en-tête de l’hôtel et un crayon pour rédiger d’un trait mon intervention de ce soir.

Et je me suis dit : soyons lucide et du coup honnête. Si Christine Lagarde a proposé au président de la république de me nommer dans l’ordre national du Mérite, c’est certes pour mon parcours associatif et professionnel  qui une fois reconstitués répondaient aux critères d’attribution d’une telle distinction, mais ce sont surtout mes fonctions professionnelles actuelles, au sein du Groupe Vedior, qui m’ont permis d’être repéré.

C’est donc bien en premier, la notoriété de ce groupe mondial de recrutement et l’image qu’il véhicule en France comme acteur majeur de l’emploi, image que j’ai la charge de promouvoir, qui m’ont permis d’être appelé à recevoir un tel honneur.

Je dois donc te remercier Philippe de m’avoir recruté il y a 4 ans. Sinon nous ne serions probablement pas réunis ici ce soir.

Merci aussi à Sébastien Chenu, sans qui nous ne serions pas rassemblés pour cette occasion aujourd'hui.

Je souhaite également remercier pour leur collaboration et partager avec eux cette décoration, que je leur dédie, tous les membres de mon équipe de la direction de la com : notamment Odile, Laëtitia, Françoise, Alexandra, Anne-Laure et Magalie, ainsi que les membres de l’Institut Vedior, Yves, Séverine, Joël et depuis peu Philippe Helaine.

FF_ONM1bisAlors, je ne voudrais surtout pas m’étendre sur des remerciements, mais je ne voudrais surtout pas omettre de remercier ceux qui tout au long de mon parcours  mon fait confiance :

-           Tout d’abord, Claude Avisse, aujourd’hui décédé et qui est le premier à m’avoir fait confiance. Il m’a nommé Directeur de cabinet à 21 ans, alors que je ne savais rien faire d’autre que parler au micro d’une radio. Claude Avisse a parié sur moi et je me suis formé à ses cotés.

 Notre histoire s’est jouée en 1 seule seconde. A la seconde ou il a ouvert la porte de son bureau, pour me recevoir, je savais que j’étais embauché, et il m’avait confié, bien des années après, qu’effectivement, à la seconde ou lui m’avait vu, il avait immédiatement su que c’est moi qu’il voulait pour son cabinet.

Bon… après ce coup de foudre réciproque  il m’a enfumé avec ses cigares dès huit heure du matin pendant des années, mais j’ai beaucoup appris avec Claude Avisse.  Et je lui ai toujours été reconnaissant de m’avoir mis le pied à l’étrier. C’est ensuite un député qui m’a fait confiance : Maurice Dousset.

Malheureusement Maurice Dousset est hospitalisé depuis quelques jours, mais je sais qu’il pense à nous ce soir. La vie est étonnante. Maurice Dousset m’a recruté 10 jours après m’avoir écrit qu’il ne le ferait pas, que son équipe était complète et qu’il ne disposait d’aucun poste à pourvoir. En fait, apprenant que j’étais recruté par un autre parlementaire, il a changé d’avis et ma immédiatement fait intégrer son cabinet. Travailler avec Maurice Dousset c’était un peu un fantasme professionnel. Il incarnait l’élu idéal, avec lequel je révais de travailler. Notre collaboration n’a durée que 2 ans, mais j’ai été immensément fier de travailler avec lui à l’assemblée nationale.

Je conserve plein de souvenir de cette période, notamment le souvenir du premier jour au Palais Bourbon. D’un seul coup je côtoyais plein de personnalités politiques très médiatiques : Valéry Giscard d’Estaing, Laurent Fabius, François Bayrou, Lionel Jospin...

Des personnalités uniquement UDF et PS, vous allez comprendre pourquoi, uniquement des hommes, vous allez aussi comprendre pourquoi.

Ces hommes politiques que j’avais l’habitude de voir à la télévision, faisaient tout d’un coup parti de mon quotidien.

OUI je les voyais tous les jours, ou ca me direz-vous…… aux toilettes !

Car le bureau de Maurice Dousset se trouvait à la croisé des groupes UDF et PS, à cotés des toilettes.

Ce bureau était d’ailleurs historique, à l’angle du Palais bourbon et de l’Hôtel de Lassay, il avait 2 fenêtres, ce qui pour un bureau de député est exceptionnel, n’est-ce-pas Henri, et il disposait d’un mobilier rouge seventies très avant-gardiste. C’était en fait l’ancien bureau de François Mitterand.

MAIS se profile une célèbre dissolution. Personne n’ose y croire mais pourtant tous le microcosme politique en parle et s’y prépare. Et la , un mois avant la dissolution, Estelle Debaecker qui venait de succéder à Roland Nungesser à la mairie de Nogent-sur-Marne me débauche pour diriger son cabinet. Trop heureux de recaser un de ses collaborateurs avant la dissolution, Maurice Dousset me conseille de foncer.

Estelle, tu le sais, les années passées à diriger ton cabinet à la mairie de Nogent resteront pour moi un très beau souvenir. Nous avons réalisé pour cette ville de très belles choses. Tu as été une gestionnaire des deniers publics remarquable. J’en suis toujours aussi fier aujourd’hui.

Je n’ai jamais autant travaillé et rigolé en même temps. L’entente était absolue et le travail n’en était que plus efficace. Et pour la première fois de ma vie j’étais le collaborateur d’une personne de ma génération. Ce qui à peut être aussi contribué à notre complicité.

Ce qu’il faut vous dire, c’est que les deux premiers présidents d’exécutif dont j’ai été le collaborateur étaient en age d’être mes grands-pères, alors que Estelle tu aurais pu au maximum être ma grande sœur, avec Philippe une année seulement nous sépare, Et avec François Béharel, mon nouveau président, là ce sont 4 années qui nous séparent, mais dans l’autre sens, maintenant ca devient moi le vieux…

Pour rester dans l’anecdote, Je vais vous livrer un petit secret. Cette parfaite entente avec Estelle était ponctuée de petits têtes à têtes très spéciaux. OUI, Il nous est arrivé à bien des reprises de nous enfermer dans son bureau à la porte capitonnée ou dans le mien.

Et la Estelle tu dois te dire « mais qu’est ce qu’il va raconter » 

Et bien, rappelle toi, il nous arrivait de nous enfermer dans ton bureau ou dans le mien, pour nous confronter et nous affronter sur des sujets de sociétés qui nous séparaient.

Je dois te l’avouer, j’adorais ces moments d’engueulade parfois violente, mais seulement philosophiques ou idéologiques, toujours dans le respect des personnes. Nous nous bagarrions sur le terrain des idées, à l’insu de tous, ou c’est ce que nous imaginions, puis, une fois bien défoulés, nous nous remettions au travail dans la bonne humeur.

J’ai aimé la fusion intellectuelle et la belle énergie qui nous à porté pendant ces années. J’ai aimé le travail d’équipe avec les membres de ta municipalité dont certain sont aussi présents ce soir. Une équipe qui n’était pas facile, mais composée de vrais talents, d’horizon et de compétences  très divers, avec des personnalités particulièrement affirmées. Ce fut pour tous une belle aventure.

Suivra ensuite une période difficile. Mais la vie est faite de haut et de bas, et je me dis que finalement la difficulté construit aussi et peut également permettre de faire de belles rencontres, riches et fortes en amitiés.

J’ai d’ailleurs toujours à l’esprit un conseil du sénateur Jean Clouet qui me répétait régulièrement pour me faire avaler des couleuvres qu’il fallait toujours savoir tirer profit des échecs. En plus, je pense qu’il avait raison.

Cette période difficile, c’est mon passage au cabinet du maire de Lisieux, dans le calvados. Cela n’aura pas été une période heureuse. Mais pourtant j’y ai rencontré des élus locaux extraordinaires qui je vous le dit font la fierté de notre pays. Je voudrais remercier pour leur présence Rachel Douadi, fidèle conseillère municipale, Ursula Oger, intelligente, efficace et douce maire-adjoint à la jeunesse et aux affaires sociales, grâce à laquelle Vedior à pu attribuer en 2005 et pendant l’été 2007 des bourses à des jeunes lexoviens, et enfin Eric Lehericy, maire-adjoint, vice-président de la communauté de communes et directeur général de la CCI du pays d’Auge. Eric est un des garçons les plus brillants que je connaisse. Permets-moi de te dire Eric que je suis très honoré de ta présence à mes côtés.

 

Après Lisieux j’ai fait un pari, le premier que j’évoquerai ce soir, J’ai fais le pari de quitter le secteur public pour intégrer le secteur privé avant mes 40 ans. C’est ce que j’ai fais avec trois ans d’avance, grâce à Philippe Salle, en entrant chez Vedior.

Philipe merci pour ta confiance. Ta confiance, car vu du privé, un mec qui comme moi a dirigé des cabinets d’élus pendant 15 ans, je sais qu’on se demande bien a quoi ca peut servir.

Merci de ta confiance. J’ai découvert avec toi ce qu’est un grand patron. Un homme qui à une vision, qui sait décider et qui sait aussi déléguer, donner les moyens de travailler, et qui invite en permanence ses collaborateurs à l’action, préférant les voir faire des erreurs, plutôt que de ne rien faire. Merci pour cette belle confiance dans laquelle nous avons travaillé.

J’ai beaucoup donné et je donne beaucoup à Vedior, les journées et les semaines sont parfois très longues, mais je suis fier et heureux de travailler pour ce groupe.

Je voudrais enfin m'adresser à François Beharel, qui a succéder à Philippe Salle et qui préside aujourd'hui le groupe Vedior France.

François, permets moi de ne pas te faire d'éloges publiques. Dans la mesure ou tu es mon patron en exercice, je crois que cela ne se fait pas, ou bien j'ai peu que cela puisse paraître suspect.

Permets moi donc juste de te remercier d'être à mes côtés à cet instant, j'y suis très sensible.

 

Comme je vous l’ai dit, je ne voulais pas m’étendre sur des remerciements et pourtant je ne fais que cela depuis le début.

Alors, bien que j’en imagine déjà certains se dire « c’est quand qu’on boit un coup » je voudrais juste vous demander de me laisser encore profiter de la situation quelques minutes.

Je voudrais notamment vous dire pourquoi j’ai souhaité que cette cérémonie puisse se dérouler à la maison de l’Europe de Paris.

Je n’ai jamais eu la chance de travailler pour madame Lalumière, mais j’ai eu l’honneur de pouvoir partager sa table à plusieurs reprises. Au delà de l’admiration et de l’estime que je lui porte à titre personnel (vous l’aurez compris, c’est la soirée des déclarations), je suis admiratif, madame la ministre de votre parcours politique et de votre engagement européen. Parlementaire européenne, vous avez été vice-présidente du parlement européen, et secrétaire général du conseil de l’Europe. Vous étes le seul, et je dis bien LE seul représentant de la France à avoir occupé cette prestigieuse fonction, mais également la seule femme à avoir occupé ce poste en Europe.

FF_ONMbisPour ceux qui n’auraient pas révisés leurs institutions européennes, je dois rappeler que le conseil de l’Europe, qui compte 47 états membres est une organisation intergouvernementale qui a notamment pour objectif de défendre les droits de l’homme, de promouvoir la diversité culturelle de l’Europe et de lutter contre les problèmes sociaux tels que la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance.

C’est à notre niveau, ce à quoi nous travaillons au quotidien, pour l’accès à l’emploi, au sein de l’Institut Vedior pour la diversité et l’égalité des chances que je dirige aux côtés de Yves Desjacques.

J’en profite pour saluer et remercier de leur présence Dominique Sopo, président de SOS Racisme, et Samuel Thomas, son très médiatique vice-président.

Nous retrouver ici ce soir, c’était pour moi, madame la ministre l’occasion de rendre un hommage à votre action et à votre engagement européen. Une occasion également de rappeler à chacun d’entre nous, comme cela est mentionné sur nos passeports, que nous sommes des européens et que nous vivons au sein d’une communauté, au sein d’une union de pays. Et si notre monnaie nous le rappelle au quotidien, nous avons pourtant une étonnante tendance à l’oublier.

Le thème de l’Europe n’a pas même été évoqué pendant la campagne électorale pour l’élection présidentielle. N’est ce pas un peu triste ?

Soyons fiers d’être européen, c’est un des meilleurs services que nous puissions rendre aux générations qui nous succèderont. Soyons fiers d’être européen.

Pour conclure, j’ai fais un second pari et je ne perds jamais mes paris, plusieurs de mes anciens collaborateurs en ont fait les frais dans le passé, n’est-ce pas Eliane.  Eliane,  je sais que vous ne m’en tenez pas rigueur sinon vous n’auriez pas fait, pour être ici ce soir, le chemin depuis Miami ou vous résidez maintenant ?

J’ai donc fait un second pari

I have made a bet. I have made a bet with my English teacher who has been coatching me.

I have to say YES. I am able to give a speech in English.

As a spokesman for my company in France, I am now able to give a speech in english. And today, at the House of Europe in Paris, it's probably the right place to do this.

May I be allowed to especialy thank John NURTEN, Vedior’s Director of e-business and public affairs, who came especially to Paris from London, to congratulate me on behalf of the board of management.

Thank you John for being here. I am proud to honor Vedior with this official distinction.

I said, YES, it is the first time I have to express myself in public in English. To test the experience, it is easier and it’s a comfort for me to speak in front of an assembly of people who matter to me. Thank you, thank you so much for being here with me.

I am very touched. And let me tell you without any fuss:

I love you.

17 septembre 2007

19h55 - Remise officielle des insignes de chevalier dans l'ordre national du Mérite à Frédéric Fougerat par Philippe Salle

Remise officielle des insignes de chevalier dans l'ordre national du Mérite à Frédéric Fougerat par Philippe Salle

 

_MG_7908

" Frédéric Fougerat, au nom du président de la république*, nous vous faisons chevalier dans l'ordre national du Mérite ".

 

* Frédéric Fougerat a été nommé chevalier dans l'ordre national du Mérite par le président de la République, monsieur Jacques Chirac, sur proposition de la ministre Christine Lagarde - Décret du 7 mai 2007 publié au Journal Officiel de la république française du 8 mai 2007.

17 septembre 2007

19h40 - Discours de Philippe Salle

Discours de Philippe Salle, ancien président du Groupe Vedior France, directeur général du groupe de services pétroliers Geoservices

Frederic_Fougerat_discours_de_Philippe_SalleBonjour à toutes et à tous. C’est un grand plaisir et un honneur de me retrouver ce soir parmi vous pour honorer notre cher Frédéric. Mais parlons tout de suite de notre impétrant.

En 1987 : un nouveau métier naît en France : directeur de la communication.

En 1987, Frédéric devient directeur de la communication d’une « radio libre » : Radio Enghien. Parallèlement Il y produit et présente pendant 2 ans, avec des amis de lycée dont certains sont présents ce soir, une émission hebdomadaire pour aider les jeunes à trouver un emploi. Pendant cette période, le statut de communicant se renforce dans le monde politique.

En 1989, tu es nommé directeur de cabinet de Claude Avisse, maire de Lagny-sur-Marne, vice-président du conseil général de Seine-et-Marne, et conseiller régional de l’Ile-de-France.

Tu auras auprès de Claude Avisse, aujourd’hui décédé, principalement la charge des questions de communication, jusqu'à la fin de son dernier mandat de Maire.

En 1995, tu es recruté comme attaché parlementaire de deux députés d’Eure-et-Loir : 

Patrick Hoguet, député de Nogent-le-Rotrou et vice-président du conseil général d’Eure-et-Loir.

 

Et Maurice Dousset, député de Chateâudun et président du conseil régional du centre.

Ces deux années à l’Assemblée nationale seront principalement consacrées à rédiger des discours, des interventions et de la correspondance parlementaire.

Un mois avant la fameuse dissolution de 1997, tu as la chance d’être débauché, et tu quittes le Palais Bourbon.

Fougerat_FredericTu es nommé à nouveau directeur de cabinet, cette fois d’ Estelle Debaecker, maire de Nogent-sur-Marne, conseillère régionale d’Ile-de-France, et vice-présidente du syndicat des eaux d’Ile-de-France. Outre le travail politique au sein du cabinet d’ Estelle Debaecker, les années passées à Nogent ont été pour toi l’occasion avec tes équipes, du cabinet du maire et de la direction de la communication et des relations publiques, de moderniser la communication et l’évènementiel de la ville de Nogent-sur-Marne ( ta ville natale !).

Malgré le travail accompli par l’équipe municipale, vous perdez les élections de 2001.

Tu es alors nommé directeur de cabinet de Bernard Aubril, nouveau maire de Lisieux et conseiller général du Calvados.

La collaboration n’est pas aussi bonne que dans tes fonctions précédentes et tu décides de revenir sur Paris, pour collaborer à nouveau avec Estelle Debaecker et lancer l’Observatoire des collectivités.

L’Observatoire des collectivités est un organisme d’étude et d’analyse d’opinion dédié aux élus locaux et aux collectivités territoriales.

En accord avec Estelle Debaecker, l’observatoire ayant atteint sa vitesse de croisière, tu décides de tourner la page des activités dans le secteur public pour rejoindre le secteur privé.

Philippe_SalleEn 2003, un an après ma nomination à la tête du Groupe Vedior France, je te recrute comme délégué aux relations extérieures du groupe, pour renforcer nos relations institutionnelles et promouvoir l’image de Vedior dans les media.

Dans la foulée, je te désigne représentant du Groupe auprès de l’ONU pour le programme mondial sur le développement durable Global Compact.

En 2005, le Groupe décide de renforcer ses actions en matière de diversité et d’égalité des chances, et je te confie alors la charge de créer et de diriger l’Institut Vedior pour la diversité et l’égalité des chances, que préside Yves Desjacques.

Enfin, en 2006, je t’ai chargé de créer une direction de la communication, qui regroupe l’ensemble des communications corporate du groupe, la com externe, les media, la com interne et l’évènementiel.

Aujourd’hui, tu poursuis ce travail auprès de François Béharel, qui m’a succédé à la présidence du Groupe Vedior France.

Il faut préciser qu'il y a bien d'autres responsabilités qui justifient cette remise de décoration :  

-         Tu as été président de l’association INITIATIVE POUR L’EMPLOI, fondé en 1985,

-         Tu as fondé en 1986, le Comité Val-de-Marnais de lutte contre le sida. Une des premières associations françaises de lutte contre le sida. Tu en as été le président de 1987 à 1993 et de 1996 à 1999.

-        Tu as fondé en 1987, l’agence nationale pour la promotion de la langue française, que tu présides toujours aujourd’hui.

-         De 1993 à 1999 tu as été administrateur du Lycée Picasso de Fontenay-sous-Bois, représentant le président du conseil régional, au titre des personnalités qualifiées.

-         Depuis ton entrée au sein du Groupe Vedior France, tu sièges à la commission stratégie et communication du PRISME, et à la COPEC de Paris, la commission pour la promotion de l’égalité des chances et de la citoyenneté.

Enfin tu aimes aussi partager ton expériences et ton savoir faire, c’est la raison pour laquelle tu as été sollicité pour donner des cours à l’IUT de Sceaux (Université Paris Sud) et à l’Institut des media, au sein du Groupe IGS, pour former les futurs directeurs de communication.

Mon cher Frédéric. Comme je te l’ai dit au début de discours, c’est un vrai plaisir de te remettre ces insignes de chevalier. De par ton parcours, ton engagement pour la France, ils sont largement mérités.

Je suis très heureux que tu aies fait un pas dans le privé, même si ce n’était pas gagné d’avance (tu avais toi même une certaine appréhension). Ton intelligence et ton cœur ont su adoucir ce passage parfois douloureux. Aujourd’hui tu es vraiment dans ton élément et je suis heureux de voir des collaborateurs proches comme toi s’épanouir.

J’espère qu’un jour nous pourrons travailler à nouveau ensemble : rien ne me ferait plus plaisir !

17 septembre 2007

19h30 - Accueil de Madame Catherine Lalumière

Accueil de Madame Catherine Lalumière

_MG_7866

 

 

 

 

 

 

C'est en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles Michel NOIR, ancien ministre, ancien député-maire de Lyon, Henri Plagnol, ancien ministre, député du Val-de-Marne, Dominique Sopo, président de SOS Racisme... 

_MG_7876...que Catherine Lalumière a souhaité la bienvenue à la maison de l'Europe de Paris aux 200 invités présents, à l'Hôtel de Coulanges, pour la cérémonie de remise des insignes de Chevalier dans l'ordre national du Mérite à Frédéric Fougerat.

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17 septembre 2007

19h - Arrivée de Catherine Lalumière et de Frédéric Fougerat

Catherine_lalumière, Frederic_Fougerat_2007

Arrivée de Madame Catherine Lalumière,  ancienne ministre, ancienne secrétaire générale du conseil de l'Europe, ancienne vice-présidente du parlement européen, présidente de la maison de l'europe de Paris et de Frédéric Fougerat, directeur de la communication et des relations extérieures du Groupe Vedior France, délégué général de l'Institut Vedior pour la diversité et l'égalité des chances.

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Remise des insignes de Chevalier dans l'ordre national du Mérite à Frédéric Fougerat, le 17 septembre 2007
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